samedi 8 août 2009

Instantanés

De ce côté ci du ruisseau on n'en voit pas le fond,
De l'autre se tient Marie,
Plus loin on aperçoit les collines pleines de colza et mes pieds s'enfoncent et maintenant mes jambes et j'en ai jusqu'au cou.
Sur le bords des ruisseaux de campagne, mon âme reprend forme, j'en perd le fil quelques fois c'est vrai. La ville nous perd bien vite, surtout si l'on s'y aventure sans boussole.
La mienne a cessé de fonctionner le jour ou tu as souris. Tu me diras que j'en fais trop, qu'il y a des choses que l'on ne dit pas, que l'on ne voit jamais, même pas avec les yeux d'un aveugle.
Soit, nous en reparlerons.
Sur ma chaise se balance le soleil, et tes yeux et tes yeux,
Sur ma chaise se balance le soleil, ils sont deux, ils sont deux.

3 commentaires:

  1. Beau. Coucou, c'est la folledingue des Nabaztag, ai lu tes lignes que je trouve touchantes et vivantes. C'est l'essentiel.

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  2. merci.
    Pas encore très abouti mais c'est justement le rôle de ce blog

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  3. Personnellement je trouve ce texte plutôt très abouti, pour l'instant c'est celui que je préfère... Je trouve magnifique le schéma des deux derniers vers.

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