vendredi 7 août 2009

Marre de café

Ou en serais le capitalisme sans café?
Jonché du haut de mes matins vacillants,
Éludant les rimes d'un métro bondé et déplaisant,
J'arbore après ce rituel une mine fraiche et enjouée.

A la sauvette ou en plein rêve
Je prépare mes sens à l'annonce imminente
Je sens monter l'énergie forcée
et soupire avec tendresse vers ces matins d'enfant
Ou seul mon chocolat froid, joyeusement sur-dosé,
Suffisait à me faire tortiller jusqu'à mon pupitre d'écolier.

Et vous à quoi pensez-vous quand votre café brulant déroule sa longue robe et fait jaillir ses émotions enfumées? Quelles odeurs apparaissent à la simple évocation du petit déjeuner de l'enfance? La café est arrivé sans crier gare, avec le cortège du monde et son activité, il a ensuite laissé sa trace, crée ses propres souvenirs. Il est aujourd'hui en bonne place dans le foutoir de ma mémoire, il trône entre l'odeur des premières chips anglaises au vinaigre et le bruit de mes pas dans cette allée de graviers, écrase quelques senteurs exotiques et gonfle sans arrêt. Il gonfle avec mon rituel, mon quotidien, ma rambarde filigranée qui chaque jour me soutient.
Demain je vous parlerais de vacances.

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