mardi 30 juin 2009

Garden party

Il est 17h et le soleil en joie
éclate en douceur et ses rayons
torréfient ma peau, réchauffent mes bras
Bulles de champagne, bulles de savon!

lundi 22 juin 2009

Le soleil se lève sur la rue Parmentier

Désorientés et instables,
On l'attend avec pudeur,
Mais quand elle frappe et s'installe,
Elle nous saisit d'effroi et nous plonge dans la peur.

La routine est un monstre déguisé,
Qui pour nous tromper, parle d'aventures et de femmes,
Revigore notre esprit et anime notre âme.
Puis, lentement et sans bruit,
Révèle à nos yeux pâles et mouillés
les traits creusés de celle que l'on nomme vérité.

Mes amis sont restés mais mon espoir est las
Il regarde endeuillé l'objet de mon trépas
Il ricane bêtement devant mes costumes sombres et ma mine gonflée
devant ces heures passées à créer des montagnes
Et voir s'effondrer ces châteaux bien pensés.

Mon ami, n'oublie pas de vivre à te tuer ainsi
On se réveille un jour, les cernes marquées et les cheveux gris.
On s'aperçoit alors que le temps passe et reste insoumis,
Qu'il accepte les caprices des hommes et souvent leurs folies,
Mais se joue des cœurs lâches et de leurs plaintes pénibles.

Cours, danses et sois homme, rends à Dieu cette joie,
De ne pas gâcher son présent et de porter autour de toi
le bonheur des glorieux, le souffle de la vie, l'espoir et le délire
Qui donnera à ton âme le repos qu'il mérite et les baisers que tes lèvres soupirent.

vendredi 19 juin 2009

Dub

La dub tribale, en échos ce vendredi
Gonfle mes pas, rythme mes nuits.
Simple et fragile rengaine,
Restes avec moi pour le week-end!

mardi 16 juin 2009

Comme un bateau prend la mer

Un hommage timide mais sincère à Jean-pierre Rosnay, toujours vaillant et que l'on retrouve avec joie tous les mardi.

Je ne veux rien savoir
Rien écouter et rien entendre
J'élude le blanc et le noir
Et j'ignore le vert le plus tendre
Je ne veux ce soir rien comprendre
Mais te voir te boire et te prendre

Je te prendrai comme un bateau prend la mer
Je briserai les vagues
Je te prendrai comme un oiseau fend l'air
Je te prendrai comme on plante une dague
Je te prendrai
Comme un clochard arrache la monnaie au
fond de sa sébile
Et comme mille avions bombardant une ville
Je te prendrai comme on puise à la source
Et comme le voleur dans le sang prend la bourse

Je te prendrai
Comme le jour qui balbutie
entrouvre à demi la paupière
Comme un moine dans sa prière
Comme un voyou lançant sa pierre
Je te prendrai comme on pend la sorcière
Je te prendrai comme on peindrait sa mère

Je te prendrai dans le cœur de ma main
Comme un enfant comptant ses billes
Ou peut-être au creux d'un chemin
Comme un garçon et une fille
Dans les senteurs du romarin

Je te prendrai mon doux chagrin