mardi 23 mars 2010

Sans titre

Elles baissent les yeux à l'approche des garçons
Comme croisant une pensée inutile.
Mes parisiennes,
Les cliquetis discrets des pavés Haussemaniens font-ils toujours sonner nos oreilles des mêmes sons bariolés et interdits?
Vous eussiez rit différemment à Madrid, Mexico ou Berlin
Vos rires résonnent sur les pavés des capitales mais s'éteignent en votre terre natale.
Des rivières aussi coulent en secret et les pensées perdues,
dorment encore sous vos seins, sous vos seins nus.
Paris sourit à qui s'en va
Voici venir le mois de mai
Vos sourires fleurissent sous vos pas
Voici l'été et je m'en vais.

1 commentaire:

  1. "Des rivières aussi coulent en secret et les pensées perdues," - c'est le coeur du poème !

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