lundi 22 juin 2009

Le soleil se lève sur la rue Parmentier

Désorientés et instables,
On l'attend avec pudeur,
Mais quand elle frappe et s'installe,
Elle nous saisit d'effroi et nous plonge dans la peur.

La routine est un monstre déguisé,
Qui pour nous tromper, parle d'aventures et de femmes,
Revigore notre esprit et anime notre âme.
Puis, lentement et sans bruit,
Révèle à nos yeux pâles et mouillés
les traits creusés de celle que l'on nomme vérité.

Mes amis sont restés mais mon espoir est las
Il regarde endeuillé l'objet de mon trépas
Il ricane bêtement devant mes costumes sombres et ma mine gonflée
devant ces heures passées à créer des montagnes
Et voir s'effondrer ces châteaux bien pensés.

Mon ami, n'oublie pas de vivre à te tuer ainsi
On se réveille un jour, les cernes marquées et les cheveux gris.
On s'aperçoit alors que le temps passe et reste insoumis,
Qu'il accepte les caprices des hommes et souvent leurs folies,
Mais se joue des cœurs lâches et de leurs plaintes pénibles.

Cours, danses et sois homme, rends à Dieu cette joie,
De ne pas gâcher son présent et de porter autour de toi
le bonheur des glorieux, le souffle de la vie, l'espoir et le délire
Qui donnera à ton âme le repos qu'il mérite et les baisers que tes lèvres soupirent.

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